Elle a travaillé sans compter. Annie Voy Bienaimé, couturière à Parthenay, a fabriqué 8 000 masques pendant le confinement. Sans toutes ces commandes, son entreprise n’aurait peut-être pas survécu à l’épidémie.
Elle a perdu le fil du temps. Annie Voy Bienaimé, couturière et patronne de la Boîte à couture à Parthenay, n’a pas arrêté de travailler pendant le confinement. Elle a fabriqué 8 000 masques en tissu et découpé 16 000 élastiques
Je commençais à travailler dès 8 heures et parfois jusqu’à 22 heures, tout au long de la semaine. Il n’y avait pas de jours de congé », détaille Annie Voy Bienaimé, qui confie avoir tenu grâce aux nerfs.
Malgré ces nombreuses heures passées assise derrière sa machine, la couturière veut remercier toutes les entreprises qui lui ont commandé des masques. Sans toutes ces commandes, je n’aurais pas pu m’en sortir. J’aurais sans doute fait un apport d’argent personnel, fait remarquer la couturière, qui dit ne pas être éligible au prêt garanti par l’État ou encore aux aides financières des banques.
Je suis heureuse d’avoir fabriqué tous ces masques, se réjouit Annie Voy Bienaimé. Elle a travaillé, pendant deux mois, avec son apprentie âgée de 16 ans, Fanny Secq.
Les deux femmes ont maintenant retrouvé un rythme de travail habituel. Les créations, les retouches et l’essayage des robes de mariage sont bien repartis depuis le début du déconfinement, témoigne la patronne. Elle continue de coudre des masques pour plusieurs entreprises locales, mais pas seulement. Elle vient en effet de terminer la production de masques pour des entreprises basées à Toulouse et Bordeaux. Chapeau !
